Place de la vitamine D native en dialyse - 26/02/15
Résumé |
La maladie rénale chronique est une pathologie fréquente et très souvent responsable d’anomalies du métabolisme phosphocalcique et osseux. Ces anomalies sont responsables d’une morbi-mortalité importante chez les patients. La vitamine D native, pour devenir active, passe par une hydroxylation initialement hépatique et secondairement rénale. Les activités de la vitamine D sont pléthoriques, d’une part sur le métabolisme phosphocalcique, et d’autre part aux niveaux cardiovasculaire, neurologique, immunitaire et même cancérologique. La maladie rénale chronique terminale est associée à une diminution de l’action de la vitamine D et ce, par l’intermédiaire de plusieurs mécanismes, notamment la majoration du phosphore plasmatique, la sécrétion de FGF-23 et la diminution de l’activité 1α-hydroxylase. La prévalence du déficit en 25 hydroxy-vitamine D en cas de maladie rénale chronique terminale dépend des valeurs limites choisies pour définir cette déficience. Actuellement, il apparaît important de substituer le déficit à partir d’une concentration en 25 hydroxy-vitamine D inférieure à 30 ng/mL. Le monitoring et le dosage de la 1,25 hydroxy-vitamine D ne sont pas recommandés à l’heure actuelle. Le but d’un traitement par vitamine D en situation de maladie rénale chronique terminale est de substituer le déficit observé et de prévenir ou de traiter l’hyperparathyroïdie. L’intérêt d’utiliser la vitamine D native en première intention semble de plus en plus établi. Cet article de revue tend à résumer l’ensemble du métabolisme, de la physiologie ainsi que du traitement par vitamine D native, en cas de maladie rénale chronique terminale.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Abstract |
Chronic kidney disease is frequent and usually responsible of mineral and bone disorder. These abnormalities lead to increased morbidity and mortality. To become active, native vitamin D needs a first hydroxylation in the liver, and a second one in the kidney. Next to its action on bone metabolism, vitamin D also possesses pleiotropic actions on cardiovascular, immune and neurological systems as well as antineoplastic activities. End-stage renal disease (ESRD) is also associated with a decrease in vitamin D activity by mechanisms including the increase of plasma phosphate concentration, secretion of FGF-23 and decrease in 1α-hydroxylase activity. The prevalence of 25 hydroxy-vitamin D deficiency depends on the chosen cut-off value to define this lack. Currently it is well established that a patient has to be substituted when 25 hydroxy-vitamin D level is under 30 ng/mL. The use and monitoring of 1.25 hydroxy-vitamin D is still not recommended in routine practice. The goals of vitamin D treatment in case of ESRD are to substitute the deficiency and to prevent or treat hyperparathyroidism. Interest of native vitamin D in first intention is now well demonstrated. This review article describes the vitamin D metabolism and physiology and also the treatment for vitamin D deficiency in ESRD population.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Cholécalciférol, Ergocalciférol, Hémodialyse
Keywords : Cholecalciferol, Ergocalciferol, Dialysis
Esquema
Vol 11 - N° 1
P. 5-15 - février 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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